je suis l'éventreur de démons!

Publié le par Vassili

Et puisqu'on en est au ciné, et que je ne l'ai pas chroniqué à sa sortie, voilà sans plus attendre encore une fois:

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BEOWULF

Autant être franc, avant de voir le film, je m'attendais à une épouvantable et énième grosse boue mediévale-fantastique, mais à améliorer sensiblement ma consommation de pop-corn...

Que nenni ma bonne dame!

Jamais je n'aurais dû mettre en cause le talent de Robert Zemeckis! Comment ça Contact c'était pénible? Comment ça le pole-express c'était mauvais? Oui bon certes... Mais Retour vers le Futur? Hum? Forrest Gump? Etc? C'était de la bouillie peut-être? Pardon Bob (nous sommes intimes) je le ferai plus.

Car ce que nous avons là c'est bien une oeuvre épique, une saga magistrale où vibre le souffle des grandes gestes médiévales et antiques!

Posons le tableau: au début, on est forcément un peu perturbé par le Performance Capture, ce procédé qui permet de filmer les séquences puis de leur donner un rendu de film d'animation. Cela se ressent notamment au niveau des yeux et des bouches.

Au bout de 10 minutes, non seulement on n'y pense plus, mais on s'en fout! Car Beowulf (à ne pas confondre avec l'immonde daube avec Christophe Lambert) est un spectacle ahurissant de fureur, de sang, de foutre et de héros tiraillés entre noblesse et avidité.

Qui plus est, le film se paie le luxe de respecter la légende de Beowulf, qui est l'une des plus vieilles traces écrites des pays anglo-saxons et l'un des plus grands héros de leur mythologie. On y assite donc au parcours de Beowulf, héros viking tueur de monstres, qui vient en une contrée lointaine occire une créature monstrueuse et sanguinaire.

Profitons-en pour préciser que deux versions existent: l'une, un peu édulcorée mais bien rock, et une autre beaucoup plus sauvage...

Le film va donc s'attacher à dépeindre les aventures du héros, puissant, courageux, un peu fou, mais aussi orgueilleux comme peut l'être un héros accompli. Et tout cela donne lieu à des scènes fantastiques, qui laissent le spectateur le souffle coupé, réalisées de mains de maitre par un Zemeckis retrouvé qui enchaine les plans créatifs avec une énergie inépuisable, le tout soutenu par un score absolument génial, qui rappelle les grands scores du genre, Conan entre autres.

Bref, quand Beowulf coince la tête de Grendel dans la porte de l'auberge en bramant comme un cerf, et bien je vous certifie que vous en ferez autant!

Publié dans Mon univers

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