Bientôt le 6 oh oh oh
J'ai chroniqué les trois premiers, alors je ne vais pas me priver: And now ladies and gentlemen
Que dire? Je suis un fanatique de la franchise, ce que j'ai déjà dit et redit. A l'issue du 3, beaucoup prédisaient, et moi le premier, qu'il serait fort délicat, pour ne pas dire impossible, de continuer la saga.
Faux et archifaux, hurle cet épisode 4. Disons-le tout net, il est au niveau du premier.
Bon éludons tout de suite le défaut du film: une action qui recourt fort souvent à des horloges met en évidence des incohérences. Fin des défauts.
Avantages: un scénar en béton, qui prend tout son sens lors d'un twist d'anthologie à la fin d'un parcours dans la psyché de Jigsaw. A noter d'ailleurs que c'est le premier film de la franchise qui laisse entendre que Jigsaw pourrait ne pas être dans le vrai.
La réalisation ne laisse pas à désirer. Bon, on est loin d'Argento, mais quelques plans valent de l'or, notamment ceux qui montrent les réactions que les personnages aimeraient avoir, mais dont ils se retiennent. D'ailelurs, ce film-ci s'attarde sur la psyché de l'homme avec un sens de la mise en image étonnant.
Le chef photo nous refait le coup du filtre monochrome à outrance, mais s'y prend mieux que dans le précédent épisode en rendant à chaque teinte sa valeur symbolique; espoir, violence, reflexion.
La musique fait appel au mythe celebre de la saga, mais pendant une bonne partie du film on n'en entend que les premieres notes ce qui excite le fan (donc moi...).
Les acteurs sont inégaux mais plutôt justes.
Enfin, les pièges ne sont plus au coeur du film, car ce qu'ils représentent ce n'est plus la mort ou un choix cornélien, mais bien une partie de la psyché de ses victimes. S'ils sont donc moins créatifs visuellement, ils font bien davantage sens, ce qui est un vrai plus.
Bref, un chapitre qui relance la saga (qui, rappelons-le, comptera 6 épisodes).
3 remarques toutefois:
- Inutile de le voir sans avoir vu les 3 premiers, vous ne comprendriez rien.
- Le côté gore de certaines scènes peut vraiment choquer les âmes sensibles (j'insiste).
- Ils vont avoir de gros problèmes pour trouver un titre au sixième opus...
SAW IV
Que dire? Je suis un fanatique de la franchise, ce que j'ai déjà dit et redit. A l'issue du 3, beaucoup prédisaient, et moi le premier, qu'il serait fort délicat, pour ne pas dire impossible, de continuer la saga.
Faux et archifaux, hurle cet épisode 4. Disons-le tout net, il est au niveau du premier.
Bon éludons tout de suite le défaut du film: une action qui recourt fort souvent à des horloges met en évidence des incohérences. Fin des défauts.
Avantages: un scénar en béton, qui prend tout son sens lors d'un twist d'anthologie à la fin d'un parcours dans la psyché de Jigsaw. A noter d'ailleurs que c'est le premier film de la franchise qui laisse entendre que Jigsaw pourrait ne pas être dans le vrai.
La réalisation ne laisse pas à désirer. Bon, on est loin d'Argento, mais quelques plans valent de l'or, notamment ceux qui montrent les réactions que les personnages aimeraient avoir, mais dont ils se retiennent. D'ailelurs, ce film-ci s'attarde sur la psyché de l'homme avec un sens de la mise en image étonnant.
Le chef photo nous refait le coup du filtre monochrome à outrance, mais s'y prend mieux que dans le précédent épisode en rendant à chaque teinte sa valeur symbolique; espoir, violence, reflexion.
La musique fait appel au mythe celebre de la saga, mais pendant une bonne partie du film on n'en entend que les premieres notes ce qui excite le fan (donc moi...).
Les acteurs sont inégaux mais plutôt justes.
Enfin, les pièges ne sont plus au coeur du film, car ce qu'ils représentent ce n'est plus la mort ou un choix cornélien, mais bien une partie de la psyché de ses victimes. S'ils sont donc moins créatifs visuellement, ils font bien davantage sens, ce qui est un vrai plus.
Bref, un chapitre qui relance la saga (qui, rappelons-le, comptera 6 épisodes).
3 remarques toutefois:
- Inutile de le voir sans avoir vu les 3 premiers, vous ne comprendriez rien.
- Le côté gore de certaines scènes peut vraiment choquer les âmes sensibles (j'insiste).
- Ils vont avoir de gros problèmes pour trouver un titre au sixième opus...