Nebraska Bob (hommage)

Publié le par Vassili

Comme prévu, bande de petits fripons canailloux, voici le crash test de



INDIANA JONES ET LE ROYAUME DU CRANE DE CRISTAL
de Steven Spielberg, avec Harrison Ford

Et ben j'suis déçu. Voilà.

En deux mots: Indiana Jones se met en chasse d'une cité secrète Maya avec des rouges aux fesses.

Premiere impression: pendant la premiere demie-heure, on a l'impression que Spielberg et Ford retrouvent un jouet oublié de longue date, et qu'ils ne savent plus s'en servir... Spielberg balbutie son talent, Ford joue complétement faux, c'est assez navrant... Qui pis est, toute une piste de début de film, basée sur le maccarthysme et la chasse aux sorcieres, passe complétement à la trappe et c'est dommage...

Heureusement, le film se redresse avec l'apparition de Shia Labeouf, qui donne enfin sa ligne directrice au film: le rapport père-fils du 3 est remplacé par ce rapport mentor-disciple, ce qui vaut mieux parce que Ford a du mal à jouer les héros bondissants, ce qui mine un peu le rythme du film...

Néanmoins, le film ressemble plus à un hommage vibrant qu'à un film à part entiere, et j'ai déjà dit dans ces colonnes qu'on ne fait pas un film avec des hommages. Or, Indy 4 (brossez-vous pour que je retape le titre en entier) enfile les clichés, clins d'oeil, etc, au lieu de chercher sa propre voie.

Et puis que voulez-vous: Indy, ce sont les années 40 et les nazis, pas les années 50 et les popov...

Par charité, je tairai mon sentiment sur le scénar et la quête, aussi grotesques que mal écrits, et sur les personnages secondaires, totalement inutiles ou débiles, ainsi que sur le twist final, qui est compris au bout de 10 minutes de film, à peu près, et releve du grand n'importe quoi.

En plus, le père Spielberg continue avec ses vieux démons: si ce coup-ci il nous épargne les mômes, on a quand même droit à la Shoah, avec un Ford sortant de classe en disant à ses eleves "tout à l'heure, nous verrons la différence entre Emigration et Exode"...

Voilà, Indiana Jones c'est ça: un film hommage à lui-même, avec un Ford toujours crédible mais plus autant, qui se débat dans un scénar indigne et un film mou au souffle absent.

Pourtant, d'une certaine facon, la magie fonctionne toujours: Indy reste Indy, seulement maintenant Ford est plus crédible en Pr Henri jones Junior qu'en Indiana, et Labeouf, malgrè tout le bien que j'en pense, n'a pas le charisme de son ainé.

Je ne dis pas que c'est un mauvais film, il est meilleur que le second, mais je pense simplement que vous qui avez peut-être la chance de ne pas encore l'avoir vu, restez donc dans le souvenir de l'excellent troisieme...

Publié dans Mon univers

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