Barbant...
Ah ah aujourd'hui je me sens d'humeur chafouine, le vent va souffler à propos de
Mauvais! C'est le premier mot qui me vient à l'esprit. Je vais donc m'en expliquer.
La réalisation est bonne, évidemment. Quelques plans, notamment un plan-séquence de présentation de Londres, valent leur pesant d'or. Le noir et blanc est habilement employé, avec pour seule couleur le rouge flashy du sang. La représentation d'un Londres glauque et boueux est épatante. Et on renifle un hommage appuyé à la Hammer.
Le problème, c'est que tout cela serait très bien... chez un autre réalisateur. D'un Tim Burton, on est en droit d'attendre mieux. Ici, l'on n'a que du Tim Burton sans créativité, qui ne se renouvelle pas, qui fait du Tim Burton comme on n'en a vu 20 fois... Les cadrages sont extrêmement classiques, pour lui, certains donnent une méchante impression de déjà-vu...
Au fait Tim: le coup du noir et blanc avec une seule couleur, tu ne l'as pas inventé, vilain copieur. Tu l'as volé à ton copain Steven dans la liste de Schindler, avec son vert et sa symbolique lourdingue.
Et puis, classique chez Burton, les acteurs sont un peu livrés à eux-même (heureusement ils sont bons), et le scénario est indigent.
Néanmoins, ce dernier point mérite d'être un peu approfondi. Que le scénario soit indigent, pourquoi pas. Après tout, il est adapté d'une comédie musicale. Mais c'est justement là tout le problème. Je n'ai rien contre les comédies musicales, mais tout comme dans Evita, Sweeney Todd balance des tours de chant n'importe quand n'importe comment, de préférence comme des cheveux sur la soupe, et qui désamorcent complétement l'ambiance et le style que Burton essaie d'instaurer. On passera sur l'ydille imbécile, qui ne sert que de pretexte au twist final, mais tout ca constitue un pudding bien indigeste.
Au chapitre des satisfactions, on notera un casting reluisant (malgrè Alan Rickman, qui, quoique grand acteur, est un piètre chanteur...) et quelques moments où, enfin, on laisse la musique de côté pour avoir enfin une vraie ambiance.
Bref: dans l'absolu, un film tout à fait correct, sans plus, mais indigne d'un Tim Burton.
Signé: un fan en colère.
SWEENEY TODD, le diabolique barbier de Fleet Street
de Tim Burton
de Tim Burton
Mauvais! C'est le premier mot qui me vient à l'esprit. Je vais donc m'en expliquer.
La réalisation est bonne, évidemment. Quelques plans, notamment un plan-séquence de présentation de Londres, valent leur pesant d'or. Le noir et blanc est habilement employé, avec pour seule couleur le rouge flashy du sang. La représentation d'un Londres glauque et boueux est épatante. Et on renifle un hommage appuyé à la Hammer.
Le problème, c'est que tout cela serait très bien... chez un autre réalisateur. D'un Tim Burton, on est en droit d'attendre mieux. Ici, l'on n'a que du Tim Burton sans créativité, qui ne se renouvelle pas, qui fait du Tim Burton comme on n'en a vu 20 fois... Les cadrages sont extrêmement classiques, pour lui, certains donnent une méchante impression de déjà-vu...
Au fait Tim: le coup du noir et blanc avec une seule couleur, tu ne l'as pas inventé, vilain copieur. Tu l'as volé à ton copain Steven dans la liste de Schindler, avec son vert et sa symbolique lourdingue.
Et puis, classique chez Burton, les acteurs sont un peu livrés à eux-même (heureusement ils sont bons), et le scénario est indigent.
Néanmoins, ce dernier point mérite d'être un peu approfondi. Que le scénario soit indigent, pourquoi pas. Après tout, il est adapté d'une comédie musicale. Mais c'est justement là tout le problème. Je n'ai rien contre les comédies musicales, mais tout comme dans Evita, Sweeney Todd balance des tours de chant n'importe quand n'importe comment, de préférence comme des cheveux sur la soupe, et qui désamorcent complétement l'ambiance et le style que Burton essaie d'instaurer. On passera sur l'ydille imbécile, qui ne sert que de pretexte au twist final, mais tout ca constitue un pudding bien indigeste.
Au chapitre des satisfactions, on notera un casting reluisant (malgrè Alan Rickman, qui, quoique grand acteur, est un piètre chanteur...) et quelques moments où, enfin, on laisse la musique de côté pour avoir enfin une vraie ambiance.
Bref: dans l'absolu, un film tout à fait correct, sans plus, mais indigne d'un Tim Burton.
Signé: un fan en colère.